BANDE ANNONCE
Remue-ménage dans la sous-traitance
Un film documentaire d’Ivora Cusack
Produit et distribué par le collectif 360° et même plus
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> NOUVEAU : film accessible en location sur la plateforme VOD des Mutins de Pangée
> DVD en vente sur le site lesmutins.org.
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Résumé du film
À Paris en mars 2002, des femmes de chambre employées par la société Arcade pour travailler dans les hôtels Accor, se mettent en grève. Leurs revendications principales : la baisse des cadences de travail et le paiement de toutes les heures travaillées. La plupart des grévistes sont des mères de famille d’origine africaine qui vont pour la première fois lutter pour leurs droits.
Après un an de lutte, elles sortent victorieuses…
Mais en mai 2004, la déléguée syndicale qui avait joué un rôle prépondérant dans la grève, est licenciée. La lutte reprend autour d’elle.
Tourné sur une période de plus de quatre ans, ce film brosse un tableau de luttes où avec peu de moyens mais une volonté tenace, des individus organisés collectivement bousculent la loi de la soumission qui règne dans le monde du travail et en particulier dans la sous-traitance.
Une recension ici ainsi quand dans le magazine Silence e la revue TEAN: http://fourmesdediscours.over-blog.org/article-faites-le-menage-63023050.html
Et aujourd’hui, est il possible d’avoir des nouvelles de Faty et de ces femmes en lutte ?
Bonjour Éric,
Les femmes dont la lutte est retracée dans le film vivent leurs vies comme vous et nous… et c’est à elles qu’il appartient de donner de leurs nouvelles publiquement si elles le souhaitent. Nous ne donnerons donc ici que des nouvelles un peu générales.
Certaines sont toujours syndiquées et d’autres ne le sont plus. La plupart d’entre elles travaillent toujours dans le ménage, pas forcément dans des hôtels, ni dans ceux où elles ont mené leur grève.
Dans la continuité de cette lutte et d’après le témoignage récent de certaines d’entre elles, elles sont toujours sur leurs gardes et prêtes à faire valoir leurs droits. Aujourd’hui elles ne signent pas n’importe quel contrat, pointent leurs heures pour vérifier qu’elles soient toutes payées… même si les employeurs essaient toujours de les exploiter au moindre coût.
… Finalement, « Les femmes dont la lutte est retracée dans le film, dans la continuité de cette lutte et d’après le témoignage récent de certaines d’entre elles », vivent les mêmes choses que beaucoup d’entre nous au travail (le ton donneur de leçon de ivora est légèrement surfait : « Les femmes dont la lutte est retracée dans le film vivent leurs vies comme vous et nous… etc. » !)